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Dire NON au travail – Le pouvoir de la Communication NonViolente

  • Photo du rédacteur: Fanny Baert
    Fanny Baert
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture
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Dire « non » au travail n’est pas toujours facile


Beaucoup d’entre nous cherchent à faire plaisir ou craignent d’être perçus comme peu coopératifs, voire faibles.


Cependant, apprendre à dire non est essentiel pour maintenir un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle, et pour préserver notre bien-être mental et physique. Sans cette compétence, nous risquons de glisser vers le burnout.


Alors, comment communiquer nos besoins et nos limites — et dire « non » — de manière constructive ?


Une approche utile est celle de la Communication NonViolente (CNV), un concept développé par le psychologue Marshall Rosenberg. La CNV est une méthode visant à favoriser l’empathie et la compréhension mutuelle, en mettant l’accent sur les sentiments et les besoins, plutôt que sur le blâme ou le jugement.


Les quatre composantes de la CNV


La CNV repose sur quatre étapes clés destinées à améliorer la connexion et à réduire les conflits :

  1. Observation: Décrivez ce que vous observez en énonçant simplement les faits, sans jugement ni évaluation. Parlez à la première personne (« je »). Il s’agit de distinguer vos observations de vos jugements de valeur personnels, afin d’éviter de provoquer une attitude défensive chez l’autre. Exemple : « J’ai remarqué que la date limite du projet a été avancée de deux jours. »

  2. Sentiments: Assumez la responsabilité de vos émotions et exprimez ce que vous ressentez face à ce que vous avez observé. En CNV, les paroles ou les actions des autres sont vues comme le déclencheur de nos émotions, et non comme leur cause. Exemple : « Je me sens dépassé(e) lorsque les délais changent de manière inattendue. »

  3. Besoins: Identifiez et exprimez le besoin sous-jacent lié à vos émotions. Souvent, des sentiments comme la frustration ou la colère traduisent des besoins non satisfaits — tels que la clarté, l’équilibre ou la reconnaissance. Exemple : « J’ai besoin de suffisamment de temps pour fournir un travail de qualité. »

  4. Demande: Formulez une demande claire et spécifique qui permette à l’autre de répondre avec bienveillance. Les demandes sont des invitations, et non des exigences — elles donnent à l’autre la possibilité de répondre à vos besoins sans contrainte. Exemple : « Serait-il possible de discuter d’un ajustement du calendrier ou d’une répartition différente des tâches ? »


La réciprocité dans la CNV

La Communication NonViolente est un échange à double sens :

  1. Exprimer honnêtement à travers les quatre composantes, et

  2. Recevoir avec empathie en écoutant l’autre selon les mêmes principes.

Selon Rosenberg et Chopra (2015), écouter avec empathie est tout aussi — voire plus — important que parler avec authenticité.


Pratiquer la CNV

La CNV revient souvent dans le cadre du coaching, car elle est étroitement liée à la conscience de soi et au respect de soi. Elle favorise le développement personnel en nous apprenant à communiquer de manière constructive.


Ce n’est pas une compétence que l’on maîtrise du jour au lendemain — elle demande une pratique régulière et une réflexion constante.


Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous recommande vivement le livre de Marshall Rosenberg sur la Communication NonViolente. Il offre des conseils précieux à toute personne désireuse de développer une communication plus bienveillante et plus efficace — au travail comme dans la vie quotidienne.

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